Histoire: De l'encens

Nous savons que depuis les temps les plus reculés, l'Humanité a cherché à percer le mystère de l'Invisible. Dans cette recherche, les humains ont brûlé, dans toute sorte de récipients et autels, des substances qui, par leur odeur agréable et par la montée, l'élévation naturelle, de leurs fumées ou nuées, semblaient suceptibles de faire monter, également, leurs Priéres.

C'est ainsi que nous voyons dans la Bible, que les anciens hébreux brûlaient, déjà, de l'encens tous les jours, dans le Tabernacle, lors de la fameuse traversée du Désert.

Ce Tabernacle du Désert, censé être porteur du Saint-des-Saints, consistait en une grande tente, couverte de peaux de chameaux, à l'intérieur de laquelle se trouvait: à gauche, un candélabre à sept branches, où sept cierges de pouvoir brûlaient nuit et jour; et, à droite, une table avec douze pains, dits pains des propositions. Sur chacun des douze pains des propositions, porteurs des souhaits ou prières, des douzes Tribus d'Israël, on faisait brûler, nuit et jour, de l'encens. Autant les cierges de pouvoir que l'encens, étaient renouvelés journellement, au coucher de Soleil.

Toute les civilisations connus ont brûlé des encens. Toutes, sans aucune exception. Des inscriptions sans les Temples égyptiens, de plus de 6.000 ans d'ancienneté, font état des fumigations de ana-encens de santal, d'aloès, en provenance du port de Goshen et d'Arabie en général.

Les Babyloniens, les Perses, les Grecs, 1.000 ans avant l'Ere Chrétienne, et tous les autres peuples, avaient constaté l'efficacité spirituelle, psychique et matérielle, des fumées odoriférantes de certains bois et poudres.

Les Indiens d'Amérique, bien avant l'arrivée de Christophe Colomb, faisaient brûler de l'encens (autant les Aztèques que les Incas ou les Mayas) sur des galettes de maïs, nommées tortillas, dans les même intentions que les anciens Hébreux. En effet, les gallettes de maïs étaient portées au Temple par le cacique du groupe, et le prêtre les faisaient brûler, recouvertes de poudre de bois de copal. Le copal était, et est toujours, l'encens de l'Amérique Centrale. La cérémonie religieuse était cencée faire monter, avec la fumées ascendante de l'encens-copal, la demande dont la tortilla de maïs était, symboliquement, porteuse.

Il y a donc analogie entre les Tortillas de Proposition des Aztèques, et le Pain de Propositions des anciens hébreux. Dans les deux cas, la Galette de Maïs et le Pain de Blé représentent le travail humain, la VOLONTE appliquée à des réalisations concrètes, utiles. Le pain est le blé cultivé, la farine, l'eau et le feu de la même cuisson; le travail humain. Il en est de même pour la galette de maïs.

En faisant brûler de l'encens sur les symboles de l'effort humain, les différentes Civilisations souhaitent faire monter vers le Haut, vers la Toute-Puissance Divine, leurs supplications, en vue d'obtenir les résultats espérés que la Providence bienveillante ou l'Esprit de Justice du Créateur, leur accordera.

Concernant les anciens Hébreux, certains vieux grimoires, et d'autres plus moderne, nous informent que, dans le Tabernacle du Désert, ils brûlaient de l'encens, toujours mélangé à certaines herbes spéciales. En effet, les herbes sélectionnées par les Alchimistes, proviennent des 22 herbes magiques, présentées dans le Traités d'Alchimie.